Depuis le début du siècle, divorcer en Suisse peut être très simple. Il suffit pour cela que les deux époux soient d’accord sur le principe. Mais, évidemment, il arrive parfois que l’un d’eux s’oppose au divorce et, dans ce cas, celui qui veut divorcer ne peut demander le divorce qu’au terme de deux années de séparation.

La séparation, un préalable parfois incontournable

Lorsque son conjoint refuse le divorce, celui qui veut divorcer doit demander une séparation. Cette séparation des époux est régie en Suisse par ce que l’on appelle les « mesures protectrices de l’union conjugale » ou MPUC. Ces mesures que le juge peut imposer à l’un des époux sont destinées à régler les modalités concrètes de la séparation (comme la question de savoir qui va rester dans le domicile conjugal, qui va en partir ; comment seront organisées les visites des enfants s’il y en a).

Divorce à Vaud ou à Genève, si l’autre refuse de divorcer, il faut un avocat…
Source : www.divorce.ch

Le divorce classique, un choix coûteux
Au terme des deux ans de séparation, celui qui veut divorcer peut enfin le demander de façon unilatérale (si l’autre refuse toujours). Mais il doit s’attendre à une procédure longue (souvent plusieurs années) et coûteuse. Le site divorce.ch (https://divorce.ch/) estime qu’il faut compter au moins CHF 10.000, si ce n’est beaucoup plus quand la partie adverse est, disons, coriace.

 

Simplicité du consentement mutuel

A contrario, un divorce à l’amiable (dit « par consentement mutuel ») peut ne prendre que 3 mois et se faire sans avocat, à très peu de frais comme on peut le voir plus en détail sur cette page.